Non. Il n’est pas parti. Ni en arrêt maladie.
Encore moins en grève. L’été. Il est juste en week-end.
Besoin d’un peu de repos. Bien qu’il se soit fait un peu attendre, reconnaissons qu’il a bossé sans relâche ces deux derniers mois.
Le beau temps, le soleil et la chaleur.
On en avait besoin.
Tiédeur de l’atmosphère, ardeur des relations, embrasement des sentiments.
Indispensable pour nous. Parce que nous sommes des animaux à sang chaud.
La seule question c’est jusqu’où. La température peut monter. Sans provoquer de combustion spontanée.
Jusqu’où aller sans se brûler. Les doigts. Le cœur.
Doit-on réguler, poser un thermostat sur chacune de nos émotions ? Ou laisser grimper le thermomètre tant qu’il le peut. Qu’on le peut. Qu’on le veut…
Fascination d’enfant devant l’âtre illuminé par un feu.
De joie. Devenu grand j’éprouve la même impression.
De joie. De plaisir. De bonheur.
Lorsque mon âme s’enflamme.
Que l’été s’y prolonge.
« L’homme est ainsi fait : quand un sujet l’enflamme, l’impossibilité disparaît de son âme »
Jean de La Fontaine