
La légèreté tient davantage aux circonstances.
Qu’à la situation.
Ou aux gens.
Certain(e)s vous offrent une bulle d’oxygène.
Propre à vous inspirer.
Au moins le temps de l’instant présent.
C’est déjà beaucoup.
D’autres vous coupent le souffle.
Vous plongent dans cette apnée bizarre.
Qu’on a du mal.
À quitter.
Respirer jusqu’à s’asphyxier…
Ou s’essouffler à en perdre haleine ?…
Jusqu’à quel point a-t-on le choix ?
Si nous l’avons…
Le soupirant vient de soupirer.
Finalement, nos poumons sont peut-être au cœur de cette question.
L’air de rien.
L’air d’y croire.
L’air du temps.
Qui passe.
Et ne repasse pas.
Cet air si léger.
Parfois.
Qu’il nous fait décoller.
Qu’il nous emporte.
Destination apesanteur.
Oui.
La légèreté tient à si peu.
Ce peu qui tient à eux.
À elles.
À vous.
« Il vaut toujours mieux un second souffle que le dernier » -Léo Myself- Bordeaux- le 16 ami 2022