GO MORE

GO…MORE !

J’en en ai connu. Des situations abracadabrantesques. Parce qu’inconnues. Nouvelles donc. De mon point de vue, tout au moins.
J’en ai rencontré. Des personnes diverses et variées. Qui étaient d’abord elles-mêmes. Avant de ressembler à ce que l’on pouvait en attendre. Justement. S’attendre à quoi que ce soit dans une rencontre révèle une évidence : on sera toujours déçu… Mais si on espère seulement apprécier la richesse que l’autre, les autres, toutes et tous les autres sont capables de nous offrir, on en sera heureux à jamais !
Pour en revenir au sujet qui fait l’objet de ce billet, je suis littéralement sur le cul.
Et les bras m’en tombent.
Ce qui ne facilite en rien la capacité à se relever. Une fois qu’on est sur le cul. Reconnaissez-le.
Pourtant, j’ai une imagination sans limite. Je le crois. On me le dit aussi. De ce fait, j’ai la faiblesse de croire ce qu’on me dit. Et ce que je me dis. Aussi. Nous sommes au moins deux. À partager la même croyance. C’est un bon début.
D’autres ont commencé à moins. Ou à peine plus. 
Mais aucun d’eux n’a été confronté. À ça. À cette collision. La guerre là-bas. Et la guerre ici. Le Poutine du KGB. Et la Poutine du cagibi. L’Ukraine et la crainte. 
Inutile d’entrer dans les détails.
Avec les chaînes infos vous savez tout. De la situation internationale.Mais aucun média ne parle.
De mon côté actualité.
Normal,
Mon sous-sol n’a rien à voir.
Avec celui de l’Ukraine.
Heureusement, en quelque sorte.
Quoi que.
Bref, la solution me semble pourtant simple.
Dézinguer.
Annihiler.
Supprimer.
Pulvériser.
Et tous les verbes en « uer ».
Nous y voilà.
J’y ai pensé.
Je réfléchis.
Et je prends conscience.
De deux évidences.
Qui s’imposent à moi.
Tout d’abord, je n’ai pas les moyens.
D’anéantir le fou du Kremlin.
Mais je pourrai.
Tenter de me débarrasser.
De mon virus domestique.
Sûrement cousine intime de l’autre.
Oui. Cette idée me hante.
M’habite en permanence.
Cohabite.
Avec une autre réflexion.
Freinant forcément mes intentions.
J’ai peur.
Une trouille viscérale (c’est le cas de le dire).
Je suis profondément angoissé.
Non par le passage à l’acte.
Davantage par ses conséquences.
Ni la police.
Ni les menottes.
Ni l’interrogatoire.
Ni les aveux.
Pas même le juge d’instruction.
Est-il si instruit pour porter ce titre ?
Non.
Ce qui me tétanise est simple.
Évident.
Basique.
J’écrivais plus haut.
Que j’étais sur le cul.
Voilà.
Et j’entends y rester.
En toute tranquillité.
Voilà.
Pourquoi, je n’ai jamais tué personne.
Que je ne le ferai jamais.
Parce que je suis tant effrayé.
Par la prison.
Et l’éventualité.
Plus que probable.
De m’y faire enculer…
Impossible.
D’évacuer cette appréhension.
Je m’en retrouve presque bloqué.
Voire constipé. Un moyen comme un autre.
D’entrer en résistance.
À l’invasion extérieure.
Non. Décidément non.
Je dois dépasser ce stade.
Ne plus être passif.
Devenir actif.
Résolument.
Me mettre en mouvement.
Avancer. 
Jusqu’à moi.
Oui.
Avancer.
Parce que reculer, c’est déjà un peu se faire mettre.
Oui.
Avancer.
Encore et encore.
Se recentrer sur ce leitmotiv.
Refuser Sodome.
Com’on.
Mieux.
Go more !

« L’essentiel dans la vie, c’est d’être toujours à moins d’un centimètre de soi-même. Et, si possible, encore plus près de son trou de balle. » (Léo Myself, librement inspiré de Jean Giraudoux).

Cet article a été publié dans MÉTÉO INTÉRIEURE. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s