Du sucre. De la farine. Des œufs. Du beurre. Une pointe de sel. Un peu d’anis et d’amande amère.
C’est simple un gâteau basque.
C’est peut-être ce qui le rend si délicieux, si craquant, si moelleux, si unique. Mais, unique, ça peut aussi vouloir dire seul…Et il se sent seul le gâteau basque. Il se sentirait. S’il n’y avait pas la cerise.
La petite cerise d’Itxassou, pas très charnue mais au parfum délicatement persistant et à la saveur inimitable… Bien sûr, elle se met souvent en compote, mais en fait c’est pour pouvoir rester plus longtemps avec lui. Il n’en fait pas une confiture. Il apprécie tellement la douceur qu’elle lui donne ainsi… Bien qu’il la préfère en chair et en sucre avec sa jolie robe de satin pourpre. Il la préfère de toutes les façons. Avec ou sans noyau, mais dans ce cas il faut être prudent et ne pas la croquer à pleines dents. Pour en apprécier toute la suavité, il faut la caresser du bout des lèvres, y déposer presque un baiser.
Si elle le pouvait, elle en rougirait. De confusion. De plaisir aussi.
Le plaisir de s’allonger sur la tapisserie soyeuse et dorée de cette belle pâtisserie…et la faire croustiller de désir jusqu’à ce qu’elle fonde d’émotion !
C’est la vie.
La vie d’un gâteau basque et de sa jolie cerise.
Moi aussi.
Je veux être un gâteau.
Basque.
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