Le Vcub

Génial. Ça paraît l’être. Ça pourrait l’être.
Le Vcub.
Aller d’un point à un autre, en toute liberté.
Sans se soucier de disponibilité, de stationnement, de l’état de ses pieds ni de celui de son alcoolémie.
Ça pourrait l’être.
Si ces putains de stations n’étaient pas HS aussi souvent. Toujours au pire moment.
Genre 3 heures du mat’. Quand on rêve de son lit. Qu’elles nous disent «station en panne». Ou qu’il n’y a plus d’engin dispo alors qu’on les voit tous alignés sous nos yeux. Ou qu’il n’y en a vraiment pas…
On a beau essayer de lui expliquer, à la station, qu’on est fatigué. Qu’on veut renter se glisser sous la couette. Qu’elle pourrait faire un effort et nous en filer un puisqu’il sont là.
Bien rangés. Prêts à se libérer de leurs chaînes. Pour nous libérer de la corvée d’un retour aussi pédestre qu’épuisant…
Sourde oreille. Ou alors elle s’est prise une grosse cuite.
Elle aussi.
Comme hier soir. Et il commence à pleuvoir.
Et pas le moindre Vcub à l’horizon de mon désespoir…
Dans ces cas-là, j’aimerais être un oiseau.
Pas un aigle, ni un condor.
Juste un pigeon. Un pigeon voyageur.
Pour voyager. Partir.
Loin. Très loin.
Beaucoup plus qu’avec un Vcub en tout cas.
J’aime cette idée.
Ça me donne des ailes.

« La vie, c’est comme la bicyclette. Il faut toujours avancer pour garder l’équilibre » Albert Einstein

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