Tous les jours. Par dizaines. Sur tous les sujets. Même les plus inattendus.
Mais passionnants…
Et révélateurs. « 11 raisons pour lesquelles les personnes qui souffrent de troubles de l’attention sont les meilleures ». Et aussi « 6 signes absolument scientifiques qui prouvent que vous êtes probablement un génie qui s’ignore ». Ou encore « 15 choses utiles et étonnantes que l’on peut faire avec du dentifrice ». Sans oublier « 11 raisons pour lesquelles les hommes qui boivent du whisky sont des partenaires de vie géniaux ». Ni « les 15 prénoms de femmes les plus courants dans les asiles ». Ou bien « 11 excellentes raisons pour lesquelles vous devriez boire du café tous les jours ».
Et pour vous messieurs « les 20 prénoms masculins qui correspondent à un petit pénis ». Et pour vous mesdames « 14 raisons scientifiques qui démontrent qu’être une femme de moins d’1m70 est super ! ».
Etc.etc.etc.etc.
C’est scientifique. Prouvé statistiquement.
Un fourmillement d’études en tout genre pullule sur la toile. Sur FB. Partout.
Il m’arrive d’en regarder une de temps en temps. Par curiosité. Ou pour me rassurer… Ouf, j’ai juste. Je fais exactement comme ils le disent !
Mais il y a un sacré problème.
Si je lis tout ce qui est publié. Il faut presque une journée. Ensuite retraiter toutes les infos. Croiser les données. Déceler les erreurs. Éventuelles. Ça doit être rare. C’est scientifique quand même !
À partir de là, faire des fiches de synthèse.
Autant de modes d’emploi. Pour chaque instant du quotidien. Les apprendre par cœur.
Je ne vais pas me balader en permanence avec 15 kgs de fiches de synthèse sous les bras. D’autant que, d’après une étude récente, les personnes qui le font (15 kgs sous les bras), ont 10 fois plus de risques de se noyer dans un naufrage en mer Égée !
Et constamment vérifier. La cohérence. Dans le lit, ma position quand je tombe dans les bras de Morphée est-elle compatible avec celle de mon sommeil profond et non contradictoire avec celle de mon réveil ?
Faudra que je mette l’alarme. Pour m’en assurer dans la nuit.
À ce sujet, j’ai découvert que les différentes postures d’un couple qui dort avaient des noms. Et un sens. Précis. Malgré le crédit que j’accorde à ces recherches de haut vol, j’ai repéré une erreur. Un oubli. Plutôt. La position dite de « la cuillère ». L’une étant lovée dans l’autre. Il y a une variante. Disposition identique. Mais l’homme a la main sur le sein de sa compagne. C’est la « cuillère à laitage ».
C’est passionnant comme la science évolue. À la vitesse de la lumière.
Une lumière dont nous profitons. Tous.
Nous permettant de profiter de notre existence.
En toute connaissance de cause.
Pleinement.
À condition d’avoir lu.
Toutes ces études.
Et d’avoir fait ses fiches.
Et de les connaître.
Par cœur.
C’est chouette la vie !
« Les statistiques sont comme les hommes. On peut leur faire tout dire. Tout croire. Surtout des conneries. »
Léo Myself