C’est là. Où se trouve. Ce qui mérite vraiment d’être découvert. Caché. Dissimulé. Légèrement dévoilé. Parfois. Juste assez pour nous encourager. À continuer.
À chercher. À trouver. Ce qui est en dessous. Du visible immédiat. Des choses. Des événements. Des apparences.
La surface n’est là que pour nous distraire. De l’essentiel. En faisant le nécessaire. Pour détourner notre attention. Nous empêcher. D’aller voir. Ce qu’elle masque.
L’intérêt c’est l’inconnu. L’effet de surprise. Mettre la main. Poser les yeux. Sur le mystère. Savamment entretenu.
Le dessus et le dessous sont complices. C’est évident. Malgré ce qu’on peut penser.
L’un excite notre curiosité. Nous donne à croire qu’il n’est pas seul à pouvoir s’offrir. À notre désir. De percer le secret. Qu’il protège.
L’autre nous attire vers l’aventure. Nous entraîne dans ses méandres aux courbes énigmatiques. Il est aussi la raison d’être. De ce qui le maintient à l’écart. Protégé.
Sans dessus le dessous serait exposé. Bien trop pour l’être encore. Un dessous.
Sans lui, le dessus aurait du mal à exister. À capter le premier regard. Voire à prendre, éventuellement. Le dessus. Sur notre irrésistible tentation. De soulever. Un coin. De ce qu’il s’attache à camoufler.
Patience. Persévérance. Impertinence. Plus que nécessaires, ce sont nos indispensables alliés. Pour renverser la situation.
Tout mettre cul par dessus tête.
Perdus. Désorientés. Ne sachant plus où ils sont. Qui est qui. L’un comme l’autre. L’un et l’autre.
Faire durer un peu. Le jeu de cache-cache. Ne pas montrer. Qu’on a vu. Ce qui ne doit pas l’être. Pour nous permettre. D’avoir toujours un but.
Parce qu’il n’y a rien. Au delà du dessous. En deçà non plus.
Quoi que…
C’est sans doute ce que je préfère.
Le dessous.
Des dessous.
La face plus que cachée.
Qui me met la tête à l’envers.
Et les sens dessus dessous.
« Si la surface réfléchit, la plupart du temps c’est dans ce qu’elle recouvre qu’il y a matière à penser. Ou à panser. »
Léo Myself