
Que d’interrogations à l’horizon…
Depuis un moment, toutes les démonstrations « d’air-machin » sont très à la mode… Concours mondial « d’air-guitar » : c’est Gunther Love, un français, comme son nom l’indique, qui est champion du monde…. Mais aussi « air-concert » avec le groupe Airnadette….
Mais parlons plutôt de ceux qui, en cette époque « d’air-ections pestilentielles » (NDLR : merci Coluche), ont un peu tendance, l’air de rien, à nous prendre pour des têtes en l’air, voire à des abrutis qui auraient une « air-mémoire » un peu volatile… Ils passent leur temps à nous faire des « air-promesses » qu’ils n’auront même pas besoin de ne pas tenir puisqu’elles se seront évaporées d’air-mêmes (pardon « d’elles-mêmes » !)…
Pas un instant, ces « air-candidats » nous parlent de la faillite du système financier et « banc-air » qui va faire peser une dette « sécul-air » sur les générations à venir, de notre « atmosph-air » qui se dégrade de jour en jour, des situations « préc-air » (pourtant bien réelles) qui se multiplient, de l’énergie « nuclé-air » qui pollue déjà notre avenir, de nos « fronti-air » qui n’en sont plus, de cette tentation « communaut-air » qui bouche tous les horizons…
Alors, « Air-Nathalie », « Air-François », « Air-Nicolas », « Air-Philippe », « Air-Emmanuel », « Air-Jean-Luc », « Air-Marine », « Air-Benoit », « Air-Jacques », « Air-François 2 » et autres « Air-Jean », arrêtez de nous pomper l’air avec vos visions sans visibilité, vos programmes sans spectacle, vos idéaux sans idées, vos petites phrases pleines de mots creux, vos gros meetings vides de n’être pas « sinc-air », vos façons d’humer l’air pour sentir d’où vient le vent afin de vous précipiter dans le bon sens de votre intérêt, bref….de l’air, de l’air, allez respirer ailleurs et laissez-nous « f-air » !
En allant voter dimanche nous savons « p-air-tinemment » que, plus qu’un bulletin, c’est une bouffée d’espoir que nous déposerons dans l’urne, c’est un peu de notre air que nous confierons à l’un (ou l’une) d’entre vous…
Et tant pis pour les « p-air-dants », ils n’auront qu’à aller faire un tour « d’air-vélo », c’est moins fatiguant que le vrai…
Ne prenez pas cet air étonné, ce n’est pas une histoire en l’air, c’est juste une « air-histoire », une histoire qu’on fait semblant d’y croire mais qui n’existe que dans l’air « p-air-suasif » qu’on met à vous en convaincre…
Et pour les têtes-en-l’air (merci papa Higelin), qu’elles ne s’affolent pas, ce p’tit air que je viens de vous fredonner…il aura très vite disparu…comme un courant d’air !!!!
Pour « t-air-miner », un message « p-air-sonnel » aux jeunes générations qui doivent penser que je n’ai vraiment plus les pieds sur « t-air » : le seul air qui mérite notre attention, le seul qui soit autre chose que du vent, c’est un « air » qui se chante et qui se danse toujours. Même s’il est aujourd’hui plus que « cinquantenaire ».
Cet « air » c’est la première lettre de la première musique vraiment « contestat-air » de notre ère – et qui le reste encore…
Un « air » qui s’écrit en lettre majuscule.
Comme Rock.
Ou comme Révolution.
Votre « servit-air »….
« À force de pomper l’air aux shadoks, les gibis n’auront plus plus rien d’autre à f-aire qu’à se bouffer entre eux. Et inversement à moins que ce soit le contr-air. »
(Tribute to Rouxel & Piéplu)
Léo Myself
Ce n’est pas de l’Apollin’aire ou du Baudel’aire , mais c’est Cl’air, que ça ne manque pas d’air, ni d’imagin’aire… Un besti’aire de politique en forme d’invent’aire, un grain contestat’aire… ce n’est pas pour me dépl’aire. Tout ça pas si facile à f’aire !
Ca mérite un petit comment’aire… 😉